vendredi 10 février 2012

5 nouvelles scènes de Bel Ami

5 nouvelles scènes de Bel Ami ont été dévoilées. En tout, c'est 12 minutes du film que vous pouvez apprécier... et tout ça dans une seule vidéo !




Traduction (merci de créditer si vous postez ailleurs)

- Qu'est-ce qui vous amène ici ? Vous êtes coincé par la pluie ?
- Non, je ne suis pas ici par hasard. Je ne veux pas vous effrayer. Je n'attends rien. Je ne demande rien. Je ne sais même pas ce que je fais. Je m'excuse si je vous ai offensée.
- Non, je ne suis pas offensée. Je me suis trompée, voilà tout.
- Dois-je partir ? Ou dois-je rester ?
[...]
- Il y a-t-il de l'espoir pour moi ?
- Vous essayez de me séduire dans une église !

- Forestier ! Charles Forestier ?
- Oui ?
- Georges Duroy !
- 6e Hussards. Algérie 1885.
- Oui, Georges Duroy ! Oui ! Tu as une sale mine ! Laisse-moi t'offrir un verre. Trouvons un endroit plus approprié. Pardon... Champagne ! Qu'as-tu fait pendant toutes ces années ?
- Je viens d'arriver. J'espère avoir plus de chance à Paris !
- Tu n'aurais pu tomber mieux. Paris croule sous l'argent. Si tu ne réussis pas ici, tu peux bien mourir. Même les prostituées deviennent riches ! Moi, ancien soldat, j'habite dans le Boulevard Haussman. Je suis devenu l'éditeur du journal "La Vie Française". C'est nous qui allons renverser le gouvernement.
- Je suis employé au bureau des chemins de fer. Je n'ai pas tes relations, Charles. J'ai besoin d'argent. Nous ne sommes plus dans le désert, les pillages c'est fini.
- Pourquoi ne viendrais-tu pas dîner chez moi ? Demain soir ? Tu rencontreras ma femme.
- Le problème c'est que je n'ai aucune tenue de soirée.
- Prends ça. Achètes ou loues-en une mais viens à 19h30, d'accord ?
- D'accord.
- Bien. Georges Duroy.

- Il sera membre de l'Académie jusqu'à la fin de sa vie, ce qui satisfera tout le monde !... C'est ce couteau, Duroy. Quoi ? Il n'est pas habitué à manger de cette façon.
- Vous venez de rentrer de votre poste d'Afrique du Nord, c'est bien ça ?
- Vous étiez en Algérie ?
- Oui. Charles et moi étions les premiers là-bas. C'était il y a 5 ans. Il était beaucoup plus mince à l'époque.
- Où était placée votre garnison ?
- A la frontière, aux bords du Sahara.
- J'ai lu beaucoup d'histoires provenant du désert. Ce n'est peut-être qu'un mythe ou une rumeur, mais on m'a dit que le sable chantait.
- C'est vrai, c'est l'effet du vent dans les dunes, il en ressort une certaine mélodie.
- Et à quoi ressemble-t-elle ?
- C'est très triste et monotone. En tout cas pour un soldat solitaire.
- Vous ? Comment pourriez-vous être seul ? Là-bas, les femmes sont magnifiques.
- Elles le sont et pourtant, j'avais quand même le mal du pays.
- Des tempêtes de sable et maigres dortoirs, voilà tout ce que je retiens.
- Vous pourriez rédiger un article extraordinaire à ce sujet. Je pense que ça serait lebon moment.
- Au bon moment ? Pourquoi ?
- Vous ne lisez pas les journaux ?
- Non.
- Le gouvernement tente de s'emparer du Maroc.
- Oui, pour le bien du peuple, évidemment.
- Mais Charles, personne ne veut la guerre.
- Ça ne les arrêtera pas.
- Non, mais nous oui.
- Pensez-y : un témoignage. Celui d'un jeune et charmant soldat placé à la frontière. Ayant le mal du pays et étant seul. Ses aventures. Son point de vue.
- Le journal d'un officier de la cavalerie. Qu'en pensez-vous, très cher ?
- C'est quoi, comme poisson ?
- Oui, changeons de sujet. Je ne supporte pas la politique. Les hommes parlant d'hommes qui se battent entre hommes au sujet d'hommes. C'est d'un ennui.
- Qu'est-ce qui vous intéresse ?
- Eh bien, j'aime m'amuser.
- Qu'est-ce qui vous amuse ?
- Je ne sais pas. Tout.
- Très bien. Toi. "Le journal d'un officiel de cavalerie". Je veux le premier article dans la matinée.
- Vous savez qu'il n'a jamais écrit un seul mot.
- Je l'aiderai à se lancer.

- Bonjour, je suis Laurine. Tu es Georges. Asseyez-vous, je vous prie, ma mère ne va pas tarder à descendre.
- Quel est ton jeu préféré ?
- Le chat perché.
- Le chat perché ! Eh bien, c'est toi.
- Qui c'est ?!
- C'est toi !
- Attrape Georges.
- Qui court après qui ?
- C'est vous qui nous poursuivez !
- Le déjeuner est prêt pour Laurine.
- Je veux rester avec Georges.
- Je t’appellerai.
- Revenez vite, Bel Ami.
- Un bisou.
- Bel Ami ? Elle ne prend jamais personne dans les bras... Je suis ravie que vous m'ayez appelée ?
- Quand puis-je vous revoir ?
- Je viendrai vous voir. Demain.
- Venez aujourd'hui.

- J'espère que je vous ne vous êtes pas donné trop de mal.
- Voulez-vous quelque chose à boire ?
- Oui.

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