Nouvelle interview de Robert Pattinson concernant Bel Ami dans le magazine Film3Sixty.Je vous l'ai traduit, merci de créditer si vous postez ailleurs.
Question : Ton rôle dans Bel Ami, Georges Duroy, a-t-il une quelconque morale ?
Rob : Il n'a simplement aucune conscience. Il se contente de ne rien faire et pense que tout lui est dû. Mais si quelqu'un l'humilie ou l'insulte, il est pris d'une énergie intense et se transforme en démon absolu. C'est comme dans 'Giant', quand James Dean construit cet empire entier rien que pour dire aux autres 'je vous emmerde'... Il est exactement comme ça mais sans les caractéristiques de rédemption. L'histoire entière est centrée sur ces gens qui tentent de lui faire crouler sous les remords, et juste quand il s'apprête à en prendre conscience, quelque chose de bien lui arrive encore une fois.
Q.: Tu as beaucoup de femmes charmantes à séduire dans le film ?
Rob : Oui, Christina Ricci, Uma Thurman et Kristin Scott Thomas. Et je couche avec chacune d'elles !
Q.: As-tu choisi ce personnage pour sa totale opposition à Edward Cullen ?
Rob : C'est toujours le script. Je suppose qu'il y a quelque chose d'assez marrant avec Bel Ami, de passer à Edward à un personnage qui en quelque sorte abuse des femmes pour les extorquer de l'argent. Edward n'approuverait pas du tout ! Je trouvais que c'était une ironie assez marrante. Mais l'histoire, indépendamment, est géniale, donc je n'ai pensé à l'ironie de la situation qu'après coup.
Q.: Comment gère-tu la célébrité ?
Rob : J'essaie de continuer à travailler. Je me souviens qu'il y a 10 ans Leonardo Dicaprio disait qu'il aimerait être capable de prendre une pause, mais je ne pense pas qu'il pourrait le faire à présent. Je pense qu'il faut tirer profit tout en dirigeant sa carrière, surtout avec un projet comme Twilight, quand c'est phénomène qui a littéralement éclaté.
Q.: Est-ce un poids pour toi ou bien cela t'ouvre-t-il des portes ?
Rob : Ça en ouvre mais ça en ferme aussi comme pas deux. Vous pouvez vous dire que si vous étiez encore inconnu que personne ne vous jugerait, mais en même temps personne ne s'occuperait de vous. C'est une drôle de petite balance.
Transcript anglais : ThinkingofRob
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