dimanche 18 mars 2012

Rupert Sanders parle de SWATH et de Kristen Stewart



Lors de la WonderCon, le site Collider a eu l'occasion d'interview le réalisateur de Snow White and the Huntsman, Rupert Sanders. Il y parle du film mais aussi de Kristen Stewart.
Je vous ai principalement traduit les passages concernant Kristen, merci de CRÉDITER AVEC LIEN si vous postez ailleurs.

Question : Qu'est-ce qui vous a décidé à vous attaquer à un si gros film ?
Rupert Sanders : Je suis directement passé de la compagnie Mattel à la chaise de réalisateur. Oui, c'est un gros film. Ironiquement, je ne pouvais pas faire de petit film. C'est plus dur de faire décoller un petit film qu'un gros. Mais les enjeux élevés sur la table de roulettes font que si ça ne tombe pas sur votre couleur, vous atterrissez dans une petite prison à Burbank pour le restant de vos jours en tant que réalisateur.

Question : Pensez-vous que votre expérience de pubs à grande échelle vous a préparé ?
Rupert Sanders : Oui, si vous pensez à l'argent qu'on dépense à la minute, je réalise en fait un film à assez petit budget. J'ai vraiment aimé travailler sur des publicités. Je me suis beaucoup amusé. J'ai voyagé et beaucoup de projets à gros challenges se sont présentés. C'est n'est pas vraiment la même chose, mais ce n'est pas complètement différent non plus. C'est comme monter à vélo. Une fois que vous avez appris à monter sur un vélo, vous pouvez passer sur une motocyclette. Ça vous donne de la confiance, savoir que vous pouvez travailler avec plus de 1000 figurants ou sur une séquence d'action massive avec 600 chevaux sur la plage ou n'importe quoi d'autre. Je ne l'aurais pas fait, si j'aurais mouillé mon slip tous les matins, allant apeuré sur le plateau. Mais la vie, c'est prendre ce genre de risques. C'était un risque élevé, pour moi et le studio, qui m'a généreusement remis un chèque pour le faire. Et ils n'étaient pas là, à me surveiller méticuleusement, ce qui était chouette. Je m'attendais vraiment à être encerclé, mais ils ont été géniaux. Ils avaient confiance en nous et nous ont laissé travailler, ce qui est tout ce que vous pouvez espérer dans une collaboration avec un studio.

Question : Quelles sont les découvertes que vous avez fait sur Kristen Stewart en tant qu'actrice en apprenant à la connaître et travailler avec elle, surtout avec la façon dont les gens la perçoivent par rapport à Twilight ?
Rupert Sanders : Je pense que j'ai réalisé qu'elle est tellement bonne actrice que tout le monde l'a prend pour Bella Swan. Ils croient que c'est elle. Bien sûr, un acteur joue un rôle. Elle ne ressemble en rien à Bella. Je me suis très bien entendu avec elle. C'était génial. Quand j'écrivais, elle était là. Nous avons beaucoup discuté, à voir les choses selon son point de vue. Nous avons travaillé dur à développé le personnage ensemble. J'ai été ébloui par son talent, vraiment. Elle est incroyablement bonne à ce qu'elle fait. Elle a énormément d'instinct et d'intuition. Elle vainc ses peurs comme personne lorsqu'il le faut. Elle a eu un sale accident de cheval étant jeune. Lorsque vous galopé rapidement sur un cheval, avec 200 soldats à chevaux derrière vous, sur une plage, c'est terrifiant. Elle y est vraiment arrivé. Elle a travaillé son accent et il est parfait. C'est une actrice stupéfiante. Je l'ai découverte dans Panic Room et l'ai revue dans Into The Wild. Je l'ai adoré dans The Runaways et Welcome To The Rileys. Je pense qu'elle sera incroyable dans On The Road. C'est une actrice fantastique et les gens ne retiennent que "l'actrice de Twilight", ce qui est comme un testament pour elle. Elle a une panoplie de projets intéressants sur le côté, elle ne sera donc plus "cette actrice" pour longtemps. C'est une grande actrice et elle a déjà pris beaucoup d'astucieuses décisions pour quelqu'un qui a la moitié de mon âge.

Question : En considérant ça, quels étaient les défis pour être sûre que votre film ne soit pas distrait par le fait que c'est la fille que beaucoup voie en tant que Bella Swan ?
Rupert Sanders : Je n'ai jamais vu les films Twilight, donc je n'y ai pas prêté beaucoup d'importance. Je l'ai rencontré, je me suis vraiment bien entendu avec elle, c'est une actrice géniale, et elle était parfaite pour le personnage. C'est tout. C'était aussi simple que ça pour moi.

Question : Nous ne l'avons pas encore beaucoup vue dans le trailer pour l'instant. Est-ce un indicatif par rapport au film ou êtes-vous seulement très sélectif par rapport à ce que vous montrez ?
Rupert Sanders : Non, c'est le personnage principal. Je ne suis pas un expert marketing, mais la façon dont ça se présente, nous allons commencer à l'introduire de plus en plus. Nous ne voulons pas dévoiler de trop. Nous voulons juste dire : "voilà la méchante et voilà celle qui tente de la vaincre". Nous n'avons dévoilé que des trailers teaser. Plus les gens en verront, plus ils la découvriront et plus ils seront assez époustouflé par sa prestation.

Question : Que savez-vous du film de Tarsem, "Mirror, Mirror", et quelle est votre perspective sur sa vision de Blanche-Neige ?
Rupert Sanders : Nous avons l'habitude d'être représentés à la même compagnie. C'est définitivement un grand écart à ce qu'il réalise habituellement. C'est une comédie, ce pour quoi il n'est pas connu. Nous avons probablement beaucoup de publicités car les deux films sortent en même temps, mais ils sont très différents. Je pense qu'il y a de la place pour les deux. J'espère que les deux rencontreront le succès, et j'espère que les gens voudront voir les deux versions. Les gens adorent dire : "Hollywood produit deux films du même sujet, c'est idiot". Donc tout le monde en parle et je pense que ça aide à faire connaître les projets.

Question : Envisagez-vous d'aller voir ce film ?
Rupert Sanders : Je ne sais pas. Si vous voyez un homme à capuche dans le fond de la salle, ce sera moi.

Question : Snow White and the Huntsman est-il approprié pour les enfants ?
Rupert Sanders : Eh bien, ce n'est pas pour les enfants de 6 ans, mais pour un public de 8 à 80 ans. Je pense qu'il contient un message pour tout le monde. Ce n'est certainement pas pour les enfants qui portent des pampers Blanche-Neige.

Question : Comment s'est débrouiller Kristen Stewart avec l'épée ?
Rupert Sanders : Je lui ai mis une épée en mains, comme je l'aurais fait avec n'importe qui. Si je vous disais que quelqu'un qui vous a fait quelque chose d'horrible allait arriver par cette porte et que vous deviez le tuer, je suis sûre que vous leur feriez voir votre façon de penser. C'est de cette façon qu'elle se bat. Elle n'est pas ninja ou samourai. C'est purement réactif.

Question : Comment avez-vous trouvé l'accent anglais de Kristen pour le rôle ?
Rupert Sanders : Si vous êtes dans la Forêt, entourés de chevaliers derrière vous, et que Blanche-Neige dit : "C'est ça, mon Château ?". C'était important qu'elle n'ait pas l'accent californien. Pour intégrer le monde, tous les personnages ont des accents de cette partie du monde. L'accent de Chris Hemsworth est irlandais, et l'accent de Kristen est très anglais royal. Elle était très forte pour ça et l'a fait à merveille. C'était facile de faire l'accent quelques minutes, mais être capable de le faire sans y penser pour qu'elle puisse se concentrer sur sa performance, c'est très dur. Elle a travaillé avec un des meilleurs coach de dialogues anglais. Ce sont des heures de travail, et le résultat est parfait. Elle n'avait pas besoin de s'en inquiéter et pouvait se lancer corps et âmes dans sa performance.

Vous pouvez lire l'intégralité de l'interview en anglais ici

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire

Merci!